L'amour ou la soif
P A R O L E S
L' AMOUR OU LA SOIF
Nouille story
Je n’avais pas prévu veiller
Tu m’as livré de l’amour en boite
Les autres clients vont attendre
J’espère que t’es pas parké en double
Tu joues du coude avec ma chemise
Ici d’dans on fait durer la chance
Les amours qui lèvent de terre
Clenchent les beautés de bord de route
Ose ton charme le plus beau
Pour me faire plus que rougir
Tu repasseras pas le cadre de porte
Ose le creux de mon dos
Pour te faire plus que rugir
Et risquer de ne pas repartir
Tu livres chez beaucoup de filles
J’espère qu’elles te donnent moins de pourboire
Besoin d’offrandes de faiblesse
Reviens donc livrer chez nous
Oser ton charme le plus beau
Pour me faire plus que rougir
Tu repasseras pas le cadre de porte
Oser le creux de mon dos
Pour te faire plus que rugir
Et risquer de ne pas repartir
La muse ou la proie
Sur mon beau parquet, au matin l’encre de tes pas
Un va-et-vient qui me laisse sans voix
Quel vent amène un homme loin de chez lui, devant chez moi
Dois-je fermer à clé ou espérer un amant
Est-ce pour m’observer que cette nuit tu es venu
Dans mes rêves et mes fines tenues
Espérant que j’enfile mes plus jolis hauts talons
Pour venir me prendre sans même que je ne sache ton nom
Suis-je pour toi la muse ou plutôt la proie
Est-ce l’amour ou la soif qui t’envoie
Laisse-moi croire en la bonté de tes mains sur moi
Au mariage de ton corps à mes draps
Les nuits au bout du rang sont longues parfois
Le serein tombé, je rentre en te désirant
Rien d’autre que le poêle à bois pour me réchauffer
Et les rêveries où tu me suis à l’étage des joies
Sur mon beau parquet, l’averse a volé tes pas
Reste plus qu’à voir si tu reviendras
Les ivresses II
Il ne reste plus qu’une seule bouteille
Il ne reste plus que ma main vers la tienne
Je ne veux qu’entendre cette même chanson qui tourne
Sur le disque malgré tes lèvres qui m’incitent
À oublier qu’il se fait tard
Oublier que je dois rentrer
Oublier que la dernière fois
La dernière fois, tu m’as aimée
Il ne reste plus que le fond de mon verre
Mississippi John Hurt et toi sous la faible lumière
Je ne peux plus me passer de toi mon amour
Et de tes mots doux qui m’enivrent et font rêver
À oublier qu’il se fait tard
Oublier que je dois rentrer
Oublier que la dernière fois
La dernière fois, tu m’as aimée
Il ne reste plus que…
Nos lèvres qui se donnent
Amour asphalte
T’as roulé le pot d’change toute l’année
Pour nous offrir le droit de rêver
Toutes les raisons d’y croire
Mais c’est pas avec des cennes noires
Qu’on va se rendre plus loin que la chambre à coucher
T’as rempli nos verres toute la soirée
Pour raviver l’envie de se toucher
Toutes les raisons d’y croire
Mais à force de s’accoter et pis de boire
Ça s’pourrait qu’l’amour s’endorme habillé
Mais y’a rien de tout ça qui va nous faire grincer des dents
Faut croire qu’on a déjà tout c’qui faut croire qu’on n’est pas r’gardant
Tu m’as caressée toute la matinée
Pour m’enlever le goût d’aller travailler
Toutes les raisons d’y croire
Mais c’est pas avec ton cul pis tes beaux yeux noirs
Qu’on va payer les bills du mois passé
Mais y’a rien de tout ça qui va nous faire grincer des dents
Faut croire qu’on a déjà tout c’qui faut croire qu’on n’est pas r’gardant
Mais y’a rien de tout ça qui va nous faire grincer des dents
Faut croire qu’on a déjà tout c’qui faut croire qu’on n’est pas r’gardant
On a bien vu qu’y’avait rien à changer
Que le gazon pousse pas plus vert à côté
On a toutes les raisons d’y croire
Fait qu’on va planter des fleurs dans des vieux tiroirs
Pis s’aimer dans notre cour asphaltée